Tel est très certainement l'aspect central du code de déontologie des psychologues. Les deux premières phrases du code, dans le préambule, sont explicites: Le respect de la personne humaine dans sa dimension psychique est un droit inaliénable. Sa reconnaissance fonde l'action des psychologues.
Tout le code découle de ce respect de la personne. Sa finalité est avant tout, précise le préambule, de protéger le public et les psychologues contre les mésusages de la psychologie et contre l'usage de méthodes et techniques se réclamant abusivement de la psychologie.
Cette notion doit être présente pour tous les psychologues, quels que soient leurs (nombreux) secteurs d'activités.
Consentement éclairé et secret professionnel
C'est dans ce respect des droits de la personne que nous situons la notion de consentement éclairé et de secret professionnel. La première notion renvoie au fait qu'un psychologue doit bien expliquer le cadre de son travail, les implications de ce travail, et ne peut en aucun cas, jamais, engager une personne contre son gré dans une relation professionnelle.
Le secret professionnel est également un droit dont dispose toute personne en relation avec un psychologue (quel que soit le cadre de travail). Le secret professionnel n'est pas un droit de se taire du psychologue, mais une obligation absolue de ne rien révéler de ce qui lui est confié.